Et si je ne croyais plus en rien… sauf en moi ? La foi vivante comme chemin intérieur
- Pascal Ivanez
- 13 août
- 7 min de lecture
Et si je ne croyais plus en rien… sauf en moi ?
J’en ai vu, des choses. Du paranormal, du spirituel, de l’énergétique.
Des manifestations qu'on dirait impossibles, des guérisons, des visions, des coïncidences à te faire frissonner.
Mais à force d’en voir tant, à force d’en vivre… j’ai cessé d’y croire.
Pas parce que ça n’existe pas.
Mais parce que croire n’a plus de sens si cela vient de l’extérieur.
Ce n’est pas la croyance qui agit… c’est la foi
Je ne crois plus en un dieu.
Je ne crois plus en une spiritualité particulière, ni en une méthode.
Parce que j’ai compris que ce n’est pas l’objet de ta foi qui a du pouvoir.
C’est la foi elle-même.
C’est ta foi, ta croyance intime, incarnée, alignée, qui fait bouger l’énergie, qui crée, qui transforme.
Et si tu remets cette foi dans un dieu, une entité, un courant ou une pratique, tu t’en remets à quelque chose hors de toi. Tu donnes ton pouvoir. Tu le projettes.
Mais si tu ramènes ta foi à l’intérieur, alors tout change.
Tu es la source
Tu es ton propre dieu.
Tu es ton propre univers.
Tu es la source.
La matrice.
Le canal.
L’origine et le fruit.
Et si tu arrives à faire des choses « extraordinaires », ce n’est pas parce que tu crois en quelque chose.
C’est parce que tu crois en toi.
Profondément.
Corps, âme, cellules, souffle, présence.
Ce n’est plus une croyance. C’est une connaissance.
Alors non, je ne crois plus.
Je sais.
Je sais que tout est en moi.
Et que c’est là que je dois placer ma foi.
Pas dans une image.
Pas dans un dogme.
Pas dans une tradition.
Mais dans ma vibration, dans ma puissance, dans ma foi nue et vivante.
Croire en soi : une expérience vivante
Croire en soi, vraiment — pas juste mentalement — mais dans les profondeurs du corps, dans les silences de l’âme, dans les doutes, dans les échecs, dans les moments où plus rien ne répond…
Ce n’est pas une croyance confortable.
C’est une expérience vivante.
Croire en un dieu extérieur, en une méthode, une tradition, un ange, un rituel…
C’est parfois plus rassurant.
Parce que ça donne un cadre, une figure à prier, un processus à suivre.
Mais à force d’avoir été témoin de l’extraordinaire, j’ai compris que ce n’était pas ça qui agissait.
C’était moi.
Ma vibration. Mon intention. Ma foi vivante.
Leur pouvoir dépend de la place que tu leur donnes
Je ne dis pas que les dieux, les esprits, les énergies n’existent pas.
Je dis que leur pouvoir est proportionnel à la place que tu leur donnes en toi.
Et c’est en cela que toi, tu es l’origine.
Toi, tu es la porte.
Toi, tu es l’autel, le souffle, le feu, le temple.
La solitude sacrée
Mais croire en soi à ce niveau-là,
c’est aussi faire face à une solitude sacrée.
Parce qu’il n’y a plus d’autorité extérieure à supplier, ni à critiquer, ni à juger, ni à victimiser.
Juste soi. Nu. Authentique. Et responsable.
Ce que je dis là, ce n’est pas de la rébellion.
C’est une maturation.
C’est le passage de la foi projetée à la foi intégrée.
C’est plus qu’une croyance, c’est une souveraineté.
Et ça demande du courage.
Mais c’est ce genre de foi qui crée vraiment.

« Donne et tu recevras »… ou pas ?
On nous a tellement répété des formules :« Donne et tu recevras », « Demande et tu recevras »…
Mais si tu donnes pour recevoir, tu n’as pas donné.
Tu as investi dans l’attente.
Et l’univers, lui, il vibre sur l’intention nue, pas sur le calcul.
Tu ne reçois pas ce que tu veux… mais ce dont tu as besoin pour le devenir
Ce n’est pas en demandant une maison que tu reçois une maison.
Mais peut-être en donnant ta force, ton temps, ta présence,
tu reçois les outils pour construire ta maison.
Tu ne reçois pas forcément ce que tu veux,
tu reçois ce dont tu as besoin pour le devenir.
Demande et tu recevras… mais à qui tu demandes ?
On croit qu’il faut lever les yeux au ciel.
Demander à Dieu, à l’univers, à un ange.
Mais… et si la vraie demande,
c’était à toi-même ?
Quand tu te demandes à toi-même de te lever, de bâtir, de t’ouvrir…
tu actives en toi les circuits de réception.
Tu n’attends plus.
Tu vibres.
Tu crées.
Et ce que tu reçois,c’est le fruit de ta propre permission.
Donne à toi, demande à toi
Et si le vrai sens de tout ça, c’était :
Donne-toi les moyens.
Demande-toi la force.
Donne-toi l’espace.
Demande-toi la permission.
Et tu recevras…
ce que tu es devenu capable de recevoir.
L’univers ne répond pas au mental. Il répond à la vibration.
Si tu vibres le manque,
tu reçois l’écho du manque.
Mais si tu vibres la foi,
le mouvement,
l’acte…
Tu reçois l’élan pour continuer.
Ton corps est un temple, ton énergie est une prière
Quand tu te rends compte que tu es ta propre source,
ta propre autorité,
ta propre vibration créatrice…
Alors tout change.
Tu ne cherches plus où est Dieu,
tu réalises que c’est toi qui en es le reflet vivant.
Quand ton corps devient orchestre
Quand tu poses une intention claire,
quand tu te donnes à toi-même ce que tu cherchais à l’extérieur,
alors ton corps se met au diapason.
Parce que chaque organe a sa propre fréquence,
sa mémoire, sa fonction symbolique,
sa résonance énergétique.
Quand tu vis dans la dissonance (mensonge à soi, peur, attente…),
ton corps se divise, ça bloque.
Mais quand ton énergie circule sans attente ni masque,
quand ton intention est juste,
ton corps devient orchestre.
Tu deviens l’univers incarné
Tu crées un alignement.
Un axe.
Un souffle.
Un champ cohérent.
Et dans ce champ-là, la magie opère.
Parce que ce n’est plus une prière tournée vers le ciel,
c’est un chant vibrant depuis la terre de ton être.
Tu ne demandes pas à l’univers…
tu incarnes l’univers.
Et là, tu n’as plus besoin d’attendre :
Tu actives.
Tu es.
Tu deviens.
Tu danses.
Tu es le courant, le feu, le mouvement
Tu n’es pas un demandeur.
Tu es le courant.
Le flux.
Le feu.
Le chant.
Le mouvement.
Et ce que tu reçois, ce n’est pas une faveur céleste.
C’est la vibration de ce que tu es devenu capable de recevoir.
Et si tout ce que tu croyais savoir n’était qu’un reflet ?
« Mais je le sais tout ça ! »
Certe… tu le sais.
Mais tu ne l’incarnes pas.
Ou du moins, tu crois l’incarner.
Et pourquoi ?
Parce que tout ce qui se passe autour de toi…
ce ne sont que des miroirs.
Des reflets. Des échos. Des réponses vibrantes à ce que tu émets, à ce que tu portes, à ce que tu refuses encore de voir.
Tu es le miroir de quelqu’un, et quelqu’un est ton miroir.
Victime, négatif, jugé… ou simplement en déséquilibre ?
Quand tu te plains, on te dit que tu fais la victime.
Quand tu es négatif, on te dit que l’univers aime le positif.
Mais on oublie un point fondamental :
Avec la lumière vient l’ombre. Et avec l’ombre vient la lumière.
L’univers n’est pas amour inconditionnel façon carte postale.
Il danse entre les polarités.
Et toi aussi.
Tu vois où je veux en venir ?
On t’a gavé de croyances.
De règles spirituelles, de dogmes vibrants, de recettes new age.
On t’a dit de « penser positif », de « demander à l’univers », de « visualiser l’abondance »…
Mais on a oublié de te dire que tu es déjà l’univers.
Et que l’univers en toi,
il porte l’ombre et la lumière.
Le doute et la certitude.
La peur et la foi.
Je suis l’univers. Indissociable.
Je suis cet être qui doute, qui vacille, qui cherche.
Je suis aussi celui qui ose, qui aime, qui avance.
La peur me contracte, me freine, me fait reculer.
Le doute me divise, me fait chercher des preuves, me fait trembler.
Mais l’amour et la confiance, eux, m’ouvrent.Ils me poussent à respirer, à marcher, à oser.
La foi, c’est la ligne droite dans la brume.
C’est avancer sans garantie.
Mais avec une vibration claire.
Ancrée. Silencieuse. Présente.
On t’a menti sur le mot « JE »
On t’a fait croire que dire « JE »,
c’était de l’égo.
De l’orgueil.
Que ça manquait d’humilité.
Alors tu dis TU.
Tu donnes des conseils.
Tu pointes du doigt.
Tu t’éloignes de ton propre centre.
Et tu ne t’en rends même pas compte…
Parce qu’en disant TU,
tu deviens illégitime.
Tu offres ton pouvoir sur un plateau.
Et tout devient… la faute de l’autre.
Le reflet dans le miroir que tu refuses de regarder.
Parce que ce reflet te dérange.
Tu me dis : « Je comprends rien à ce que tu racontes »
Miroir, Je, Tu… tout ça c’est flou.
Mais ce que tu ressens au fond, c’est :
Tu ne sais pas qui tu es.
Tu es noyé dans des comportements appris.
Dans des croyances recyclées.
Dans une identité empruntée.
Et si tu grattais tout ça…
Tu verrais que derrière, il y a un vide.
Et que ce vide… c’est un appel.
Un appel à t’aimer.
Parce que tant que tu ne t’aimes pas,
tu ne sauras jamais vraiment si tu aimes ta femme, ton homme, ton enfant…
Tu joueras à aimer.
Tu copieras les gestes.
Tu feras comme si.
Mais sans racine.
Sans chair.
Et là, tu te dis : « Ah mais toi tu crois que t’es l’homme ultime »
Et dans cette phrase, sans t’en rendre compte…
tu sens la jalousie,
la colère,
le jugement,
l’envie de rabaisser l’autre pour exister.
Mais ce que tu es en train de voir…
ce n’est pas moi.
C’est toi.
Je suis ton reflet.
Et je ne suis rien de tout cela.
Ni un homme ultime.
Ni un maître.
Ni une vérité.
Mais toi,
tu es cet être ultime.
Tu l’as toujours été.
Tu l’as juste oublié.
Conclusion : Je suis le miroir, mais tu es le feu
Je suis peut-être celui qui t’agace.
Celui qui provoque.
Celui qui te fait réagir.
Mais si tu ressens tout ça…
c’est que tu es vivant.
Et que peut-être, juste peut-être,
tu es prêt à regarder dans le miroir.
Pas pour t’y perdre.
Mais pour t’y retrouver.
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