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Au final, qu’est-ce qui compte vraiment ?

Photo du rédacteur: Pascal IvanezPascal Ivanez

Quand on prend le temps de se poser, loin du brouhaha quotidien, on en arrive souvent à la même conclusion : la famille et les enfants, c'est ce qui compte vraiment. C’est ce qui reste quand tout le reste vacille. Parce qu’au bout du compte, peu importe les chemins qu’on a empruntés, les décisions qu’on a prises ou les aventures qu’on a vécues, la famille c’est ce socle, ce point d’ancrage qui nous rappelle d’où on vient et ce qu’on est profondément.


C’est vrai qu’au quotidien, entre les responsabilités, les engagements et les soucis, on peut vite oublier ça. On est pris dans le tourbillon du travail, des projets, des ambitions, des trucs à gérer, des galères à surmonter. Mais quand on y pense vraiment, quand on gratte sous la surface, c’est souvent pour eux qu’on fait tout ça, ou pour nous rapprocher d’eux, d’une manière ou d’une autre.


Les enfants, c’est encore une autre dimension. Ils chamboulent tout, nous obligent à voir la vie autrement. Ils font remonter des trucs qu’on avait enfouis, des peurs, des doutes, mais aussi une force qu’on ne se connaissait pas. Il y a ce moment où on se rend compte que, pour eux, on est prêt à tout, qu’on devient un exemple, qu’on doit être à la hauteur. Mais, en même temps, ce sont eux qui nous apprennent beaucoup. On pense leur montrer le chemin, mais souvent, c’est eux qui nous redonnent une direction, une nouvelle manière de voir les choses.


Dans la famille, il y a aussi ces moments partagés qui font toute la différence. Les petits riens, comme les grandes étapes. Les repas ensemble, les vacances, les conversations à cœur ouvert, les engueulades parfois aussi. Tout ça crée du lien. Même quand on s’éloigne un temps, ces moments sont là, comme des points de repère. Ils nous rappellent qu’on n’est pas seul, qu’on fait partie d’un tout plus grand que nous.


La famille, c’est pas forcément parfait. Il y a des tensions, des incompréhensions, des distances parfois. Mais c’est justement dans ces imperfections qu’on trouve une certaine forme de vérité. On se confronte à l’autre, à ses différences, à ses blessures, mais aussi à ce qu’il a de plus beau. Et au fond, c’est ça qui fait qu’on revient toujours à cette idée : la famille, c’est ce qu’on construit, ce qu’on renforce, ce qu’on doit préserver.



Bien sûr, il y a des moments où on a envie de tout envoyer balader, de prendre ses distances, de tout recommencer ailleurs. Mais même dans ces moments-là, quelque part, on sait que les liens sont là, solides. Qu’on le veuille ou non, ils font partie de nous. Ils façonnent notre histoire, nos choix, nos rêves.


Alors, au final, qu’est-ce qui compte vraiment ? Ce n’est pas le boulot, ce n’est pas l’argent, ce ne sont pas les possessions matérielles. Tout ça, ça va et ça vient. Ce qui reste, ce sont les liens qu’on a tissés, les gens qu’on aime, les enfants qu’on a élevés, la famille qu’on a forgée à notre manière. C’est eux qui donnent un sens à tout le reste.


Parce qu’au bout du compte, on n’est pas des êtres isolés. On a besoin des autres, de ces connexions, de ce soutien, de ces moments de partage. Et même si la route est parfois difficile, même si on doute, même si on se trompe, la famille et les enfants sont là pour nous rappeler ce qui est essentiel. Ils nous ramènent toujours à l’essentiel : l’amour, la patience, la compréhension, et cette envie de construire quelque chose qui dure, qui a du sens, qui nous dépasse.


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