Psychogénéalogie à Sainte Croix - Pascal Ivanez - Occitanie
top of page

Psychogénéalogie à Sainte Croix

La psychogénéalogie, ou psychanalyse transgénérationnelle, est un travail thérapeutique qui s’adresse à toute personne dont l’histoire familiale est douloureuse, qui remarque des répétitions de schémas, ou présentant des symptômes qu’elle n’arrive à relier à aucun évènement particulier.

 

Cette analyse s’appuie sur l’étude exhaustive de l’arbre généalogique de la personne, afin de retisser la trame familiale au fil des générations et d’établir les conséquences de certaines circonstances sur les descendants. La personne va pouvoir prendre conscience de mécanismes inconscients à l’œuvre potentiellement transmis et comprendre la place qu’elle occupe dans son roman familial, mettre du sens sur ses propres difficultés et symptômes

​

Psychogénéalogie à Roquebrune-sur-Argens

Qu'est-ce que la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une pratique développée dans les années 1970 par le Pr Anne Ancelin Schützenberger

selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d'un individu

conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses

comportements étranges ou inexplicables.

Depuis, cette pratique a été théorisée par de nombreux

psychanalystes, tels Françoise Dolto, Didier Dumas ou Nicolas Abraham et Maria Torok. Ils donneront ainsi

naissance à la psychanalyse transgénérationnelle.

 

Pour concevoir la transmission générationnelle des blessures vécues par nos aïeux sur les générations suivantes, certains psychanalystes ont posé l'hypothèse d'une extension psychique inconsciente entre les générations. Hypothèse prouvé avec des observations réalisées sur des souris, en parlant quant à eux, de modifications de l'ADN. Ces études montrent que "des souris exposées à des arômes liées à un danger, véhicule à leur descendance la crainte de ces arômes". Ces recherches ont été publiées dans la revue Nature Neuroscience

​

Tout commence par un traumatisme…

Qu’on le veuille ou non, des choses de l’histoire familiale se retranscrit d’une génération à une autre, soit par les mots, soit par le silence, soit par les actes. Lorsque quelque chose de traumatique se produit à une génération, cela imprègne la famille, dont chaque membre proche va  développer des ressources pour gérer cet épisode spécifique.

Il y a alors plusieurs ouvertures envisageables. Soit les membres de la famille sont suffisamment à l’aise pour en parler et arrivent à composer, c’est-à-dire à digérer psychiquement l'événement traumatique pour arriver à une forme de résilience, soit la souffrance est telle qu’elle est ingérable.

Les membres touchés par l'épisode marquant décident alors d’enfouir ce qui vient de se passer, et donc probablement de ne plus jamais en parler. Le bouleversement lié au choc est comme gelée, et on fait alors comme si ça n’avait jamais existé. Cela crée une sorte de tabou. Dans le transgénérationnel, c’est ce qu’on appelle une crypte. Cela engage fréquemment des conditions très douloureuses (deuil), ou qui peuvent être sources de honte (ruine), ou encore avoir un lien avec une transgression (inceste, enfant illégitime, crime…).

Lorsqu’une génération adopte un tel comportement, cela a des répercussions pour la génération suivante. Les descendants, dès leur plus tendre enfance, vont percevoir les embarras, les colères chez leurs parents lorsque tel sujet est évoqué par exemple. Ils peuvent aussi constater que tel sujet, telle période de vie, telle personne dans la famille sont passés sous silence, créant ainsi un changement spécifique. Par alliance inconsciente, ou loyauté, les enfants peuvent alors respecter ce tabou en ne posant aucune question gênante. C’est comme cela que même par le silence, des choses sont perçues et se transmettent inconsciemment.

​

Le fantôme transgénérationnel

Le fantôme transgénérationnel à l’origine de symptômes

Ce qui fait en sorte, que cela va créer un secret, un non-dit, donnant lieu à un « fantôme transgérérationnel ». En psychogénéalogie, un fantôme désigne un élément psychique resté secret dans la psyché et qui se transmet aux générations suivantes sous forme de maux, de maladies ou d’accident

Un fantôme qui pourrait « être héréditaire de génération en génération sans faire de dommage visible jusqu’à ce qu’il éclate sous la forme de phénomènes pathologiques incompréhensibles ».

Ainsi par exemple, le deuil impensable et non fait d’un parent qui a perdu son enfant peut être repris par l’un ou l’une de ses descendants, même plusieurs générations après. Cela va donner lieu à des symptômes chez la personne qui se retrouve « parasitée », « encombrée » par cet élément transgénérationnel qui ne lui appartient pas. Les symptômes paraissent alors n’avoir aucun sens pour la personne. Ils peuvent se traduire par des pensées, des paroles ou actes que l’on trouve étranges, par des obsessions, des phobies…

​

Perspectives thérapeutiques

Questionner cette mémoire familiale permet de saisir nos conflits psychiques, nos peurs, nos relations aux autres, à la famille, au travail, à l’argent et aux échecs en tout genre : divorce, maladie, accident, fausse couche, avortement, enfant adultérin, emprisonnement, exil, etc…

C’est le rôle du psychothérapeute de repérer dans le discours du client, à partir de ce qu’il sait, mais aussi de ce qu’il ne sait pas de son histoire, certaines actif familiales en jeu et ce qui peut découler un potentiel fardeau transgénérationnel.

Par la suite, nous allons avoir la possibilité de travailler autour de l’arbre généalogique, en étudiant les noms, prénoms, dates de naissance, de mariage, de mort, de traumatismes des aïeux… Cette tâche consistera à repérer la répétition de ces schémas tout au long d’une chaîne généalogique, permettant au patient de donner du sens et du relief à son histoire familiale. En arrivant à rassembler les pièces d’un puzzle remontant ainsi le fil de l’histoire du patient sur plusieurs générations, il est possible de remonter à la source d’hier d’un symptôme d’aujourd’hui, en repérant à quel niveau a eu lieu le « traumatisme originel » ayant provoqué les « problématiques familiaux » actuels.

Pour que cela porte ses fruits, cette conscientisation doit relever d’un travail analytique ou de psychothérapie où la personne travaille également sur sa propre enfance et ses difficultés. Il importe de pouvoir s’occuper des deux sortes de traumas : ceux qui sont personnels et ceux de nos ancêtres que nous portons en nous, afin de pouvoir s’apaiser et rendre aux ancêtres ce qui leur appartient.

​

bottom of page