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Photo du rédacteurPascal Ivanez

Se libérer des « il faut » et des « tu dois » : reprendre le pouvoir sur ses choix

On connaît tous ces phrases qui nous tombent dessus comme des marteaux : « Il faut faire ça », « Tu dois faire comme ça », ou encore le fameux « T’as pas le choix ». Ça nous colle tellement à la peau qu’on finit par ne plus se poser de questions. On avance comme des robots, programmés par des règles qu’on n’a même pas choisies.


Mais attends une seconde... C’est qui, ce « il » qui décide pour nous ? Qui a dit qu’on devait suivre ce chemin tout tracé, sans jamais se demander si c’est vraiment ce qu’on veut ? Et là, je ne parle pas juste des trucs évidents, comme aller bosser ou payer ses factures. Non, je parle de ces petits « il faut » du quotidien, ces micro-pressions qu’on ressent sans même y penser.


Les devoirs qui pèsent

Parlons d’un exemple qui touche tout le monde : la famille. Combien de fois tu t’es dit : « Il faut que je m’occupe des enfants parce que c’est mon devoir » ? Ou encore : « Je dois faire ce dîner pour eux, sinon je suis un mauvais parent » ? Sérieusement, si t’es là à faire tout ça juste par devoir, c’est que t’es sur une pente glissante. Parce qu’au fond, cette attitude, ça mène droit à la frustration.


Le pire, c’est que ça finit toujours par exploser : « Après tout ce que j’ai fait pour toi, et toi, tu me remercies comme ça ? » Eh ouais, la fameuse facture. Celle qu’on balance à la gueule des autres après avoir accumulé trop de « il faut » et de « je dois ». Ça fait mal, et pas qu’à toi. Ça fait mal aux autres aussi, parce qu’ils n’ont rien demandé. Toi, t’as juste fait ce que tu pensais être ton devoir, mais au fond, t’as juste suivi une route qui ne te parlait pas.


Et si on changeait de perspective ?

Alors, comment on fait pour s’en sortir ? Eh bien, on change de regard. Au lieu de penser « Il faut que je fasse ça », demande-toi : « Pourquoi je veux le faire ? » Si la réponse, c’est parce que t’aimes tes enfants, ton partenaire, ta famille... là, c’est autre chose. Là, tu choisis de le faire parce que ça te tient à cœur, pas parce que t’as l’impression de devoir le faire.


T’as envie de cuisiner un bon repas pour ta famille ? Cool ! Mais fais-le parce que t’as envie de partager un moment avec eux, de leur faire plaisir. Pas parce que tu te sens obligé de remplir un rôle.



Se reconnecter à ce qui compte vraiment

Ça change tout quand tu fais les choses par envie et non par obligation. Quand tu te lèves le matin, est-ce que tu le fais avec cette petite pression au ventre de devoir assurer toutes les cases de la journée ? Ou est-ce que tu peux te dire : « Aujourd’hui, je choisis de faire ce que je fais, parce que ça me parle, parce que j’ai envie de le faire ? »


Bien sûr, ça veut pas dire qu’on peut tout balancer et partir en vacances non-stop. La vie, c’est pas tout rose, on a tous des obligations. Mais entre vivre dans le devoir constant et choisir de vivre selon ce qui nous fait vibrer, y’a une énorme différence.


Arrêtez de culpabiliser

Tu sais, c’est facile de tomber dans la culpabilité. Surtout avec toutes les attentes autour de nous. Mais t’as le droit de dire non, t’as le droit de te poser et de réfléchir à ce que tu veux vraiment. Ça veut pas dire que t’es un mauvais parent, un mauvais partenaire, ou je sais pas quoi. Au contraire, ça veut dire que tu te respectes assez pour ne pas te perdre dans des rôles qui te bouffent.


Fais les choses parce que t’en as envie, pas parce que la société ou ton entourage te dit de les faire. Et tu verras que ça allège tout. Tu te sentiras plus libre, plus connecté à ce que tu fais. Parce qu’au fond, on est là pour vivre, pas pour cocher des cases sur une liste de devoirs qui ne nous appartiennent même pas.


Conclusion : vive le « je choisis »

Alors, la prochaine fois que tu te surprends à dire « il faut que », arrête-toi une seconde. Pose-toi la question : est-ce que je le fais parce que ça me parle, parce que j’en ai vraiment envie ? Si oui, vas-y, fonce. Sinon, il est peut-être temps de revoir un peu tes priorités. Parce qu’au final, la vie est bien trop courte pour la passer à suivre des rails qui ne mènent nulle part.


Fais des choix, fais-les par amour, fais-les pour toi. Et surtout, fais-les en pleine conscience, pas parce que t’as l’impression qu’on te force la main.



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