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Notre vie de matière : un voyage entre le tangible et l’invisible

Photo du rédacteur: Pascal IvanezPascal Ivanez

On est des êtres incarnés sur Terre, avec tout ce que ça implique de concret, de matériel, de palpable. On se lève, on mange, on travaille, on ressent, on touche… Bref, on vit à travers la matière. C'est notre quotidien, notre ancrage. La matière, c’est ce qui nous permet de sentir la chaleur du soleil sur notre peau, de ressentir le sol sous nos pieds, de goûter un fruit mûr ou de toucher la texture d’un tambour qu’on vient de fabriquer. Mais ça ne s’arrête pas là.


Être incarné, c’est un peu comme jouer un rôle dans une pièce de théâtre. On a un corps, des sensations, des émotions qui nous traversent. Tout ça est lié à notre existence physique, à cette terre sur laquelle on marche tous les jours. Mais la question est : est-ce que c’est tout ? Est-ce que notre vie se limite à ce qu’on peut voir, toucher ou mesurer ? Je pense que tu sais déjà la réponse.


Notre corps, cette matière dense et solide, est un pont entre deux mondes : celui du concret et celui de l’invisible. Parce que si on se limite à la matière, on rate une bonne partie de l’histoire. Derrière chaque sensation, chaque geste, il y a quelque chose de plus subtil. Une émotion, une énergie, une intention. Ce qu’on fait de nos mains, de notre corps, ça va bien au-delà de l’aspect physique. C’est aussi un acte de création, un lien entre l’énergie qu’on porte en nous et la manière dont on l’exprime à travers la matière.



Prenons l'exemple d’un tambour, un instrument qui résonne avec toi. Fabriquer un tambour, ce n’est pas juste assembler des morceaux de bois et de peau. C’est un processus où l’énergie, l’intention, et le cœur jouent autant de rôles que les matériaux utilisés. À chaque étape de la création, tu insuffles une partie de toi dans cet objet. Quand tu tapes sur ce tambour, ce n’est pas juste du bruit que tu fais, c’est de l’énergie qui vibre, qui se propage dans l’espace. La matière devient un vecteur de l’invisible.


C'est ça, notre vie d’êtres incarnés. On est des ponts entre la matière et l’énergie. On navigue constamment entre ces deux mondes. Parfois, on se laisse entraîner par le côté tangible des choses, on s’ancre profondément dans la terre, on s’attache à nos routines, à nos objets. D’autres fois, on s’élève, on explore les dimensions plus subtiles, celles qui nous rappellent qu’on est bien plus que de simples corps physiques. C’est là qu’interviennent des pratiques comme l’hypnose, la méditation, les soins énergétiques. Ce sont des moyens de se reconnecter à cet espace invisible, tout en restant ancré dans la matière.


Le défi, c’est de trouver l’équilibre. Trop ancré dans la matière, on s’épuise, on perd la connexion avec notre essence. Trop dans l’invisible, on perd le lien avec la réalité concrète, avec ce monde qui nous offre tant à explorer. L’un ne va pas sans l’autre.


La Terre, avec tout ce qu’elle représente de concret et de palpable, est aussi un immense terrain de jeu pour l’énergie. Chaque mouvement qu’on fait dans la matière a un écho dans l’invisible, et chaque intention qu’on porte en nous peut se manifester dans le monde physique. Ce n’est pas juste de la théorie, c’est ce qu’on vit tous les jours, souvent sans même s’en rendre compte.


Alors oui, on est des êtres incarnés, des créateurs, des explorateurs de la matière. Mais on est aussi des passeurs d’énergie, des ponts entre le visible et l’invisible. Et c’est ça qui rend notre expérience sur Terre si riche, si complète. Accepter notre incarnation, c’est aussi accepter qu’on est à la fois fait de terre et d’étoiles, de chair et de lumière.


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