Je suis l’impermanence
Je suis l’impermanence, la pulsation de la vie qui ne s’arrête jamais. Chaque instant est un souffle, un mouvement, une invitation à être, puis à laisser aller. J’accueille les hauts et les bas comme des vagues, sachant que rien ne reste figé, que tout est fait pour se transformer.
Être l’impermanence, c’est accepter de mourir à soi-même, encore et encore, pour renaître toujours un peu plus vrai. C’est admettre que je ne suis ni l’ombre ni la lumière, mais bien le passage entre les deux, l’espace mouvant où tout peut coexister, se compléter, se réconcilier. Je suis le phénix qui renaît de ses cendres, l’écho de tous mes choix, de toutes mes expériences, et de tous mes apprentissages.
Je ne m’accroche pas à mes certitudes, car elles sont des illusions que le temps finit par dissoudre. Je ne m’attache pas aux formes, car elles ne sont que des reflets passagers de ce que je suis à cet instant. L’impermanence m’apprend à goûter chaque moment, à l’embrasser pour ce qu’il est, sans vouloir le posséder ou le figer.
Je suis le mouvement
Dans mon être, il y a cette danse continue, ce tourbillon de sensations, de pensées, de ressentis qui, tels des vents contraires, me forgent et me transforment. Être le mouvement, c’est épouser cette force qui m’invite à explorer, à vibrer, à faire confiance à la direction que je prends, même sans la comprendre toujours. C’est oser changer de cap, embrasser les détours et les chemins de traverse. Je suis ce courant, qui ne cesse jamais de couler, de découvrir et de redécouvrir chaque facette de moi-même.
Je suis l’ombre et la lumière
L’ombre est mon maître, la lumière est ma force. En explorant mon obscurité, j’ai appris à regarder mes peurs, mes manques, mes blessures. Je les porte comme des parts de moi, non pour m’y enfermer, mais pour m’en libérer. Elles sont là, en moi, et j’ai choisi de les aimer, de les voir sans jugement, de les accueillir dans cette danse infinie.
Et la lumière ? Elle jaillit quand je cesse de fuir mon ombre, quand je m’accorde à être vulnérable, entier, présent. La lumière ne peut exister sans l’ombre, comme la nuit appelle le jour. Dans cette alchimie de l’ombre et de la lumière, j’apprends à trouver mon équilibre, à être cet espace de paix où tout s’harmonise, où tout est en juste place.
Je suis la quintessence de mon être
Dans cette quête d’équilibre, il y a la recherche de la quintessence, cette part de moi qui dépasse les mots, les rôles, les identités. C’est ce souffle intérieur, ce noyau d’authenticité qui me relie à quelque chose de plus grand. La quintessence, c’est cette flamme qui me guide, qui me fait vibrer, qui illumine mon chemin dans les moments de doute et de questionnement. Elle est le reflet de mon âme, l’écho de mes choix, le fil conducteur de cette vie qui m’a tant appris.
Être la quintessence de soi, c’est accepter le chemin comme il vient, dans sa richesse et sa complexité. C’est être ce phénix, qui accepte de brûler pour renaître, de se libérer de ses vieilles peaux pour en révéler de nouvelles, toujours plus proches de son essence.
Je suis l’impermanence, le mouvement, l’ombre et la lumière. Je suis ce que je choisis d’incarner, aujourd’hui et à chaque instant. C’est dans cette impermanence que je trouve ma force, car chaque instant est une chance de devenir un peu plus moi-même, un peu plus vrai.
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